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Ça fait 16 ans que je roule avec un permis suspendu…… chercher l’erreur !!!!
Ce jour, le 2 mai, je me rends sur paris boulevard beaumarchais, en voiture, puisque j’y allais pour m’acheter une housse d’accordéon, et je devais prendre mon instrument pour effectuer cet achat.
Je repère le magasin en question et me mets en quête d’une place pour me garer. Je tourne un peu, fais le tour de la place de la bastille, reviens sur le bld beaumarchais, et je prends une petite voie sur la droite, je constate qu’il n’y a pas de place et donc j’arrive au bout de cette voie , stoppé par un feu qui était rouge, au moment ou je redémarre, et m’apprete de tourner sur ma gauche à nouveau dans le bld, un véhicule fourgon de la police arrive sur le lieu, et les agents, me font des signes, mais comme j’étais bien engagée, je ne fais pas de marche arrière, car ça craignait, et donc j’ai continué ma route, ils me font des appels de phare, et mettent leur clignotants, donc je pige qu’ils veulent que je m’arrêtes et donc je m’exécute.
Sur 4 agents, 3 descendent, et une femme m’aborde poliment avec le bonjour, et me fait part de mon infraction (en gros je n’avais pas le droit de tourner sur ma gauche, je devais faire le tour de la place de la bastille), je ne contestes pas, donc elle me demande les papiers du véhicule, je cherches dans mon sac a main, et comme j’étais allé hier chez un ami pour que l’on règle le pinsement du side, j’avais oublié de changer de papier, je m’excuses de ne pouvoir les fournir et donc ils me demandent mon permis, que je leur remets. L’agent me demande de bien vouloir couper le contacte de la voiture le temps de la vérification. Ok pas de problème.
Après quelques instants, elle revient a hauteur de ma vitre, et me demande si j’avais eu des petits ennuis avec mon permis….. étonnée, je l’informe que le 14 avril j’avais été flâchée au radar de l’A1 en face du stade de France que j’avais reçu l’avis d’amande a la maison, et que je m’en était acquittée sur le net, et aussi que j’avais une perte de point. Elle insiste en me disant et encore ?? alors je lui dis que j’ai également été flashée en janvier 2005 sur la voie rapide qui traverse chambéry que j’avais eu une amande de 45€ et 1 point je crois. Puis elle insiste et me dit et encore ??? et là, ben je lui dis que dans les années 90 j’ai eu un retrait de permis de 10 jours pour excès de vitesse du côté de nevers. Puis j’ajoutes, c’est tout, rien d’autre. Elle me dit « pas d’interpellation pour non port de la ceinture, ni de portable au volant ??? » là je commence à avoir la nervosité qui envahie mon corps, tout en lui répondant non je lui pose la question « c’est quoi le problème ? »
Et là, tout s’effondre, elle m’annonce que mon permis est suspendu………….
Hé ben là, je vous dis pas dans quel état de nervosité j’étais,
Elle me convie à aller au commissariat pour confirmer l’information, je me propose de les suivre en voiture, et elle me dit non, vous devez monter dans le fourgon. Donc je dois prendre les objets de valeur dans ma voiture, et laisser les clés de contacte, et c’est un jeune gardien de la paix qui va conduire mon véhicule jusqu’au commissariat du 4ème arrondissement de paris.
Je descends de mon véhicule, et deux femmes m’encadrent, me laisse monter la première dans le fourgon, et montent ensuite, puis la première me demande d’éteindre mon téléphone portable si j’en ai un, ce que je fais, et ensuite me demande si je suis en possession d’objet coupant…. Non bien sûr…. Et là, la deuxième femme enfile des gants, et me demande de me lever pour me palper…. (pas cool) mais bon je me plie à la loi. Puis le fourgon démarre, se met en travers du boulevard beaumarchais avec le deux tons, pour ouvrir la route au policier qui conduit ma voiture en warning. Le jeune policier gare ma voiture entre deux autres véhicules qui étaient dotés de sabots, je me suis un peu inquiétée quant à savoir si je n’allais pas moi aussi avoir un sabot, mais la femme gardien de la paix, m’a informé que ce sont eux qui ont mis les sabots.
Nous nous sommes retrouvés derrière le commissariat, et là j’ai été conviée à sortir du fourgon et encadrée des deux femmes , j’ai été menée jusqu’à une porte « blindée » ou du moins très solide, et de là, partait un escalier large pour une personne à la fois , et donc j’ai été conduite au travers de couloirs ,jusqu'à un comptoir , puis ensuite, j’ai attendu un peu, une des deux jeunes femmes est venue me voire avec 3 amendes dans les mains, et là mes nerfs ont lachés, j’ai eu une crise de spasmophilie,
Le stress était bien trop fort et donc mes nerfs ont lachés
Là, les agents sur place m’ont demandé si j’étais diabéthique, épileptique, et étaient très ennuyés de ma situation. A demi mot, je leur ai dis de ne pas s’inquiéter, que ce n’était qu’une crise de spasmophilie, et que cela allait ce passer. Je leur ai dis que je voulais rester au sol pour retrouver toutes mes forces, et après avoir reconstitué celles-ci, je me suis moi-même relevée et assise .
Et puis la jeune femme gardien de la paix, m’a expliqué les amandes que j’avais, soit, une de 22 euro pour l’infraction que j’ai commise, une de 11 euro pour non présentation de papier, et une troisième au cas ou je ne présenterais pas les papiers de mon véhicule dans les 5 jours au commissariat de ma résidence.
Et là, l’attente arrive…. 11h30 j’arrive au commissariat, et 13h15 un officier de police vient me chercher pour le suivre dans son bureau, entre temps, les femmes gardien de la paix, sont à me demander si je vais mieux, et d’être étonnées que je sois encore à attendre.
Bref, 13h15, un officier de police vient me chercher, très poli , et m’invite à le suivre dans son bureau, là je m’assied, et il tente de m’expliquer pourquoi mon permis apparaît suspendu, il n’a que des hypothèses, car il ne parvient pas à obtenir des renseignements des préfectures concernées,
J’ai passé mon permis voiture dans le département de la seine st denis (le raincy) en 1975 et ensuite mon permis moto en seine et marne 1978 (lagny), il semblait que les services se relançaient la balle. Et moi dans tout ça !!!!!!!!!!!!!!!!!!
Bref…. L’officier de police était très correct et il m’a répondu professionnellement, et il m’a informé qu’il pouvait me garder 4 heures dans les locaux pour vérification de papier. Donc je n’ai pas exprimé de rebéléon, car il appliquait la loi. A un moment il a même perdu un peu patience car il n’arrivait pas à joindre les préfectures concernées , par le fait que l’on était dans la tranche horaire du repas, et donc personne ne remplace le poste d’un fonctionnaire qui part déjeuner..
Ce fonctionnaire de police, est allé voire son supérieur pour voire ce qu’il pouvait faire de mon cas, et ensuite m’a informé qu’il y avait deux solutions, la première, ils me laissent mon permis et dans le doute, me convier de demander à une personne de venir me chercher au commissariat pour récupérer ma voiture, la deuxième, c’était de suspendre mon permis jusqu'à ce que l’affaire soit éclaircie.
Donc cet officier fait des pieds et des mains pour avoir l’info, car j’ai été très honnête, et lui ai dis ce que j’avais eu comme prune, contrôle.
Lui-même ne savait plus faire, car les préfectures se lançaient la balle, du style « c’est pas moi , c’est toi »
Bref, au terme de plus de 2h30 de captivité, cet officier est allé voire son supérieur pour prendre une décision quant à mon sort…. Et donc il en est sorti qu’ils me laissaient partir avec mon permis, mais qu’il me fallait me rendre à la préfecture du 93 pour élucider l’affaire, et après avoir établit son procès verbal d’audition, il a eu un appel téléphonique de la préfecture du 77 qui l’informait que c’était une sanction de 1991 et que néanmoins il y avait amnistie.
Et moi dans tout ça !!!!!!!!!!!!
Parce qu’un gardien de la paix a omis de mettre un fichier à jour en 1991, la suspension de mon permis de conduire j’ais donc été conviée, « en plein paris », à rejoindre un véhicule fourgon de la police, j’ai été déboutée de mes valeurs , et donc j’ai été considérée comme une personne qui éventuellement générait un risque pour la population française
Ce soir, j’ai la très grande envie que mon histoire puisse faire réfléchir nos dirigeants, quant à moi, je garderai de cette expérience une position très négative de l’approche de l’être humain, face à la réalité potentielle des risques que j’aurais pu faire encourire , mais je reste confiante quant à la justice de notre pays.
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Le bonheur consiste à posséder ce que l'on aime et à aimer ce que l'on possède.......
Le monde est dangereux à vivre. Non pas tant à cause de ceux qui font le mal, mais à cause de ceux qui regardent et laissent faire."
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, y a des fois où le systeme est vraiment débile surtout que si on t'as retirée des points y a seulement quelques années cela veut bien dire que ton permis est valide ou alors on retire en france des points au gens qui n'ont plus de permis 
, alors là, on peut toujours attendre et pour les excuses, il faudra repasser!
