Je ne suis pas inconditionnel des blockbusters américains, vous l'aurez peut-être compris si vous avez lu les critiques de films que j'ai commencé à commettre ici.
Mais pour faire plaisir à mon ado de fiston, je l'ai accompagné devant ce Batman, même pas à contre-coeur à cause de l'assez bonne critique que j'avais lue dans "Pr....".
Dire que je me suis ennuyé du début à la fin serait exagéré.
Dire que je vomis les messages humanitaires et l'héroïsme désintéressé qui servent d'alibi aux scénaristes pour nous pondre une nième version du superhéros serait exagéré.
Dire que je n'ai pas été agacé par l'invraisemblable résilience de l'anatomie Batmanienne, grâce à laquelle notre sympathique héros redevient opérationnel, quelles que soient les turpitudes qu'il inflige à sa charpente, serait un peu exagéré. Mais bon, c'est un superhéros...
Dire que je considère qu'on en a pour ses sous si on aime ce genre de surenchère aux effets spéciaux, aux budgets pharaoniques et aux scénarios qui ne sont que prétextes à scènes d'action filant à deux cent à l'heure vers des apothéoses en feu d'artifice... ne serait pas exagéré.
Dire que ce film ne m'a jamais surpris ni dérangé, que je trouve tout cela convenu, que j'attendais la fin ouverte (laissant à un prochain impétrant la possibilité de remettre le couvert pour se faire des couilles en or

) ne serait pas exagéré.
God save America
