A mon sens, le fond du problème de la sécurité routière, c'est qu'il ne fait plus appel à la conscience personnelle et au sens des responsabilités de chacun.
Faut dire que, avant, on a pas mal déresponsabilisé le conducteur ...
Un exemple: les assurances.
Pour moi, elles ne devraient entrer en action qu'une fois le responsable d'un sinistre délesté de ce qu'il peut sortir, compte tenu de ses ressources.
Et là, imaginer que l'on peut perdre sa maison ou d'autres biens en cas de crash, c'a en calmerai plus d'un.
Et si c'est l'infrastructure routière qui est défectueuse, et bien c'est l'état qui paye les pots cassés !
Et là, l'état et la sécurité de nos routes feraient vite un bond en avant, j'en suis sûr.
Parce que l'essentiel n'est-il pas d'aller d'un point à un autre en restant en bon état
L’expérience, les capacités de chacun, le véhicule utilisé étant autant de variables, je pense qu'il faut faire, en 1° intention, confiance aux conducteurs, ce qui n'est pas incompatible avec le fait de limiter la vitesse des nouveaux conducteurs pendant un temps.
Ensuite, hors accidents, on leurs fout la paix !
Par contre, celui qui se plante avec une vitesse élevée, pas besoin de chercher à comprendre, il est en tord.
Le principe: tu roules vite, ok mais alors, tu en assumes les conséquences, y compris celle du type qui n'a pas le temps de te voir alors qu'il démarre d'un stop.
Alors, bien sûr il faut des règles: qui voudrait que le coté de la route sur lequel on circule soit laissé à l'appréciation de chacun ?
Mais elles ne doivent pas se substituer à l'essentiel: je ne suis pas tout seul sur la route, ma sécurité et celles des autres, J'en suis acteur et responsable.
Je dois être capable, même sous la pression d'un retard, d'un patron qui veut faire aller vite ou du stress de quelque situation que ce soit de me dire que je peux commettre l'irréparable si je fais n'importe quoi.
Je dois être capable de ne pas rouler si je ne suis pas tout à fait en état de le faire, pour quelque raison que ce soit, même s'il m'en coûte mon boulot.
Je dois connaître et respecter mes limites.
Si je suis capable de circuler à plus de 200 tout en gardant toujours un coup d'avance sur toutes les possibilités d'accrochage qui m'environnent, fort bien.
Maintenant, si ce n'est pas le cas, je m'abstiens de rouler au dessus de mes possibilité ou de celles qui me sont offertes par la circulation et les voies que j'empreinte.
L'idée centrale: tu ne dégustes qu'à partir du moment où tu as réellement causé un préjudice à quelqu'un et il peut t'en coûter des choses essentielles pour toi, y compris ta propre liberté.
Mais au moins, dans ce schémas là, on ne te pourrit jamais la vie pour un truc que des études orientées, payées par des commanditaires qui attendent des résultats correspondant à leurs espérances ou à leur besoin de générer un bénéfice sous prétexte de sécurité routière.
Bref, le sentiment (parfois justifié) d'injustice dont tu fais l'objet lors de confrontation avec les képis, là, il serait bien plus réduit parce que: pas de préjudice = pas de faute et préjudice = sanction justifiée par celui-ci.
La liberté individuelle y gagnerait, ton comme le trou de la sécu qui se payerait "sur la bête".
Exemple: tu n'as pas de ceinture, libre à toi.
Mais si tu te plantes, tu payes le traitement de tes blessures !
Bref, on veut être traité en tant qu'adultes responsables ...
Mais sommes nous vraiment tous prêt à assumer les conséquences de toutes nos actions
