Gaston Cheneau, l’un des organisateurs du Salon, a été entendu à la gendarmerie de Clisson.
Le 1er Mai , le premier Salon du travail au noir a eu lieu sous les halles de Clisson. Un événement totalement décalé, concocté par une bande d’amis très portés sur l’humour et la dérision. « Seulement un délire », avec faux exposants, conférences, etc.
Une enquête ouverte
Mais la blague ne semble pas être au goût de tout le monde. Une enquête a en effet été ouverte par la gendarmerie, l’Urssaf et l’inspection du travail, sous l’égide du Parquet de Nantes. Les organisateurs du salon sont suspectés d’être les auteurs de « publicité tendant à favoriser l’exercice du travail au noir », un délit puni par le code du travail. L’un d’eux a été entendu pendant près de deux heures à la gendarmerie de Clisson. En attendant d’éventuelles sanctions.
Citation:
On ne plaisante pas avec le travail au noir
Gaston Cheneau n'a pas trop compris quand il a été convoqué par la gendarmerie pour "publicité tendant à favoriser volontairement le travail dissimulé". En cause : l’organisation du tout premier "Salon du travail au noir" à Clisson, le 1er mai. Un événement bien réel, pourtant, mais à prendre au second degré et relayé comme tel par les agendas culturels. Sauf que l’idée ne fait pas rire tout le monde. "Je me suis retrouvé face à une personne de l’Urssaf qui prenait tout cela très au sérieux, raconte-t-il. Les gendarmes, eux, ont bien ri. Ils ont vite compris que c’était une farce." Seul but avoué : s'amuser le jour de la Fête du Travail. Les stands proposés sont en effet totalement décalés : une banque équipée d’une machine à laver pour rendre l’argent propre ou un stand receleur pour produits "tombés du camion". A l'origine de cette blague, un collectif de 30 personnes, habitués des délires collectifs, qui ont bien l’intention de maintenir le rendez-vous. Surtout que des Suisses ont d’ores et déjà prévu de faire le déplacement et d’apporter du chocolat… noir. Finalement, tout est bien qui finit bien. Gaston Cheneau ne sera pas poursuivi.
Que la fête commence !
Gaston Cheneau n'a pas trop compris quand il a été convoqué par la gendarmerie pour "publicité tendant à favoriser volontairement le travail dissimulé". En cause : l’organisation du tout premier "Salon du travail au noir" à Clisson, le 1er mai. Un événement bien réel, pourtant, mais à prendre au second degré et relayé comme tel par les agendas culturels. Sauf que l’idée ne fait pas rire tout le monde. "Je me suis retrouvé face à une personne de l’Urssaf qui prenait tout cela très au sérieux, raconte-t-il. Les gendarmes, eux, ont bien ri. Ils ont vite compris que c’était une farce." Seul but avoué : s'amuser le jour de la Fête du Travail. Les stands proposés sont en effet totalement décalés : une banque équipée d’une machine à laver pour rendre l’argent propre ou un stand receleur pour produits "tombés du camion". A l'origine de cette blague, un collectif de 30 personnes, habitués des délires collectifs, qui ont bien l’intention de maintenir le rendez-vous. Surtout que des Suisses ont d’ores et déjà prévu de faire le déplacement et d’apporter du chocolat… noir. Finalement, tout est bien qui finit bien. Gaston Cheneau ne sera pas poursuivi.
Que la fête commence !
Source : Ouest France & autres
