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cheval vapeur
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Auteur:  monomental [ 11 Aoû 2012, 23:03 ]
Sujet du message:  cheval vapeur
Les chevaux ont relégué la moto au rang des (bons) souvenirs pendant vingt ans de ma vie. Je viens de vendre le mien : il ne me passionnait pas assez pour que j'assume ses vieux jours :oops: . Au sommet de sa forme je lui ai trouvé un bon maître je crois :sm11: . Me reste celui de ma frangine à bosser, un petit nerveux compliqué à na pas mettre sous n'importe quel postérieur. Pour le moment ça me suffit.

Des mots, des chevaux, des motos, deux doigts de nostalgie essentielle, ça donne ça, un peu de poésie dans ce monde de brutes :

J'aime le soir qui tombe sur le ruban gris
Et sur mes souvenirs comme des cheveux fous
Qui flottent dans le vent et me suivent partout
Et laissent dans mes roues la trace de ma vie

Les mains sur le guidon j'avale l'avenir
Je me vide la tête en négociant le temps
La vie me saute aux yeux sur un écran géant
J'avance dans le film un jour je vais mourir

J'aime le soir qui tombe et mon cheval aussi
A force de travail quand il me donne enfin
Deux trois ou quatre temps de tempo dans les reins
Timide forge en marche et vague d'énergie

Bonne nuit à tous 8)
Auteur:  la gelée [ 12 Aoû 2012, 00:24 ]
Sujet du message:  Re: cheval vapeur
a les chevaux que de bon souvenir mon père en a eu pendant plusieurs année il a commencé par une jument de trait (une percheron) bon elle tracté pas beaucoup donc il la revendu pour une jument de je ces plus qu'elle marque, ce qui est sur c'est qu'elle avait un fort caractère ensuite il a acheté en plus de la jument un petit cheval camarguais le souci c'est que cette jument au fort caractère ma fait une double fracture du poignée droit après un demi tour a 90 en plein galop donc du coup c'est le bof qui monté cette jument vue qu'il avait le meme caractère mais moi plus rien donc le père a acheter un 3ème cheval, un selle francais réformé de course 1m80 au garot une bombe une fois lancé,bon entre temps la frangine c'est niqué le bassin, l'autre frangine c'est fait marché sur le pied et ensuite mon père, lui il a pas fait dans la dentelle, en plein galop le cheval a prie peur d'une bouteille posé sur une pousse d'arbre le cheval a dévier d'un coup sec et le père a atterie dans le talut résultat une cote de cassé plus une de félée,un omoplate de cassé et une clavicule de cassé,donc la on a dit stop avant qu'il y est encore plus de casse y'en a eu assez, mais bon sa laisse de bon souvenir surtout qu'a chaque fois que l'on allé voir pour acheter un cheval c'étais moi qui devait l'essayer ba oui un pio jeunot de 14 ans si y'a de la casse sa se refait mieux qu'une personne de 40 ans
ah instant de nostalgie
Auteur:  monomental [ 13 Aoû 2012, 01:12 ]
Sujet du message:  Re: cheval vapeur
Quand j'ai vendu ma 8°meule en 88 (la 550 Honda), je venais d'avoir 34 piges, ma première était juste née et on avait besoin de blé pour changer de caisse.
Cette bécane, je l'ai eue 7 ans et j'étais devenu avec elle un motard accompli : beaucoup roulé par tous les temps et un peu partout en France, mais surtout j'avais réussi seul, deux ou trois ans plus tôt, une réfection du haut moteur parce qu'elle fumotait et bouffait un peu d'huile. Changement des guides soupapes, des soupapes, des pistons et des segments. C'était le moulin le plus complexe que j'avais ouvert assez sérieusement, et j'étais fier de m'en être sorti proprement. Au passage j'avais monté un 4 en 1, des longue-portées, un klaxon à compresseur et une bagagerie.Euh je radote, j'en ai déjà causé dans ma présentation. :oops: C'est pour dire que cet objet comptait quand même pas mal pour moi.
Soit dit en passant j'aurais dû la garder bien sûr, pour ce que j'en ai tiré ! J'aurais maintenant un collector assez classe... :roll: Il ne me reste d'elle que trois ou quatre photos papier, que je ne sais pas faire passer sur un écran pour vous montrer à quoi elle ressemblait.

Mais je n'ai pas hésité à la vendre, parce que à cette époque les chevaux m'avaient pris la tête depuis un bon moment. En gros, dix ans.
J'étais en train de préparer le passage du monitorat d'équitation, option dressage, que j'ai obtenu quelques mois plus tard. Non pour en faire mon métier. Simplement par passion. C'était un sésame pour qu'on me confie des chevaux à travailler pendant mes loisirs, ce que j'ai fait jusqu'à acheter le mien.
Un bon cheval à dresser, c'est un mystérieux défi à chaque fois. Ca se réussit dans la durée, et à cause de sa mémoire (excellente) et de son émotivité, il faut toujours peu de choses pour rater son coup si l'animal est qualiteux. Car un bon cheval doit être ardent et réactif. Toujours prêt à bondir. Une montagne de muscles de disons 450 à 700 kilos (selon sa taille bien sûr), doté de réflexes trois fois plus rapides que les nôtres, taillé pour la fuite à 50 ou 60 à l'heure. Savez-vous qu'il ne dort que trois heures sur 24, et le plus souvent debout ? Le reste de son temps, dans la nature il le passe à manger le plus souvent, à se déplacer pour trouver une meilleure nourriture, à sentir (les partenaires sexuels potentiels, mais aussi et surtout les prédateurs), à surveiller les signaux de ses chefs dans la hiérarchie du troupeau, à jouer s'il est jeune, se chamailler ou faire le beau pour asseoir sa place dans la hiérarchie ou conquérir une partenaire...
Mais quand on réussit à gagner sa confiance, à s'installer en patron rassurant, en évitant les luttes dont il sort toujours soit vainqueur soit "cassé" au moins mentalement, quand on sait se fondre dans le mouvement qu'il nous donne, en se servant le moins possible de nos pauvres muscles d'hommes mais plutôt de notre cerveau, de notre souplesse et de notre sensibilité physique, quand ses allures prennent de la cadence, de la lenteur, de la hauteur et du moelleux, je vous raconte pas le pied qu'on prend !
J'ai eu de la chance, je ne me suis cassé que cinq ou six os en 35 ans de pratique régulière. Tant que je ne suis pas trop décati, j'espère avoir encore l'occasion de monter sur leur dos, mais surtout d'essayer de m'accorder à eux (même à pied !), d'en faire des partenaires, silencieux et... quasiment télépathes quand tout va pour le mieux.

Voilà pourquoi ils ont pris la place de la moto dans l'échelle de mes passions.

Après tout les motos ne sont que des machines.
J'aime bien ma XJ. Le peu que j'ai roulé à son guidon, j'ai kiffé. Belle gueule (j'aime pas trop les bécanes modernes, on dirait des robots transformers :mrgreen:), belle musique, bonne pêche, belle allonge sûrement, assez bonne partie cycle on dirait (je la connais pas encore). Freinage, euh on verra... :roll:

Mais j'aime les chevaux.
Auteur:  Charles [ 13 Aoû 2012, 10:53 ]
Sujet du message:  Re: cheval vapeur
Je ne ferai pas de mal à un cheval, mais il y aura 35 ans le 7 septembre, un gentil cheval de promenade que je montais à cru, arrivé à 20 m de l'écurie, a du se faire cingler par une branche (nous sortions d'une pinède), il s'est cabré, je me suis retenu, et dans la foulée a rué; Je revois le fim au ralenti, glissant sur son licol, les pieds en avant, quand ils ont touché la planète, le gauche a fait un craquement du style "os de poulet qu'on casse", puis regardant ces 2 pieds, le droit pointait vers le ciel, le gauche était à plat.
35 ans, donc, après une mauvaise opération, j'ai la cheville bloquée le pied vers le bas, et ironie, ça s'appelle un équinisme :shock: (jaurais bien aimé retrouver le chirurgien, quand je suis devenu infirmier et que j'ai compris son erreur)!

Mais j'aime bien les chevaux, surtout ceux que l'on contrôle en essorant une poignée :mrgreen:
Auteur:  monomental [ 13 Aoû 2012, 11:48 ]
Sujet du message:  Re: cheval vapeur
Charles a écrit:
Je ne ferai pas de mal à un cheval, mais il y aura 35 ans le 7 septembre, un gentil cheval de promenade que je montais à cru, arrivé à 20 m de l'écurie, a du se faire cingler par une branche (nous sortions d'une pinède), il s'est cabré, je me suis retenu, et dans la foulée a rué; Je revois le fim au ralenti, glissant sur son licol, les pieds en avant, quand ils ont touché la planète, le gauche a fait un craquement du style "os de poulet qu'on casse", puis regardant ces 2 pieds, le droit pointait vers le ciel, le gauche était à plat.
35 ans, donc, après une mauvaise opération, j'ai la cheville bloquée le pied vers le bas, et ironie, ça s'appelle un équinisme :shock: (jaurais bien aimé retrouver le chirurgien, quand je suis devenu infirmier et que j'ai compris son erreur)!

Mais j'aime bien les chevaux, surtout ceux que l'on contrôle en essorant une poignée :mrgreen:


Et merde. C'est bien ce que je dis : monter à cheval présente toujours un risque, même s'il s'agit d'un animal apparemment sans histoire. Ca fait partie du "jeu"...

A part ça t'es pas gêné pour changer de vitesse, avec ton pied gauche à la retourne ?
Auteur:  Charles [ 13 Aoû 2012, 18:21 ]
Sujet du message:  Re: cheval vapeur
monomental a écrit:
A part ça t'es pas gêné pour changer de vitesse, avec ton pied gauche à la retourne ?


Si, mais j'y pense plus, et mon "sécateur à tristesse", est baissé plus que la normale, mais il y a des fois, si je rate une vitesse, je décolle le talon du repose pied.

De toute façon, je n'ai jamais considéré que le cheval voulait me faire du mal, mais ça m'a dégouté, pourtant c'était pas la première gamelle, je me souviens d'une ou le canasson a viré brutalement à gauche, et quand je me suis relevé, j'étais persuadé d'avoir une épaule luxée, heureusement rien; Mais ce salaud, au bout d'une boucle de rando de 7 ou 8 bornes, est rentré sans m'attendre :mrgreen:
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