Camille et sa moitié sont venus à la maison , il a l'épaule gauche douloureuse, un peu bleuie aussi... Heureusement qu'il ne travaillait pas aujourd'hui.
Le pilote du scoot est venu au campement, pas seul bien sur... non pour s'excuser mais pour savoir si Camille allait re rouler, lui non...
Un peu provocateur d'après Camille,( c'est toi qui m'a serré etc ) qui heureusement est resté zen malgré l'envie de lui en coller une.
Merci au copain de Camille de l'avoir retenu du regard, connaissant mon rejeton, c'était direct l'ambulance pour l'autre loulou! Ce qui bien sur aurait entraîné la disqualification de l'équipe...
Perso, je vous assure que quand vous passer à coté d'un pilote à terre qui ne bouge pas, déjà ça gamberge, et que qcq mêtres plus loin vous réalisez que cette votre môme, 2 virages plus loin quand le circuit vous ramène à proximité, y'a plus de course...
Le JM cheville douloureuse ou pas a sauté avant même l'arrêt, la mob a fini sa course dans le tas de pneus...
Là un commissaire de course vous dit "on s'en occupe, circulez " "Heu mec si tu dégages pas tu vas prendre un coup de boule, c'est mon gosse là, par terre..." Réaction incontrôlée...
Le type a du voir au travers de mon casque qu'il allait morfler, il s'est effacé .
Une fois Camille remis sur pied, le gars est venu me voir pendant un relais " s'cusez j'faisais mon boulot , mais si c'était mon gamin j'aurais fait la même chose..."
"Ben excusez moi pour toute à l'heure, j'ai failli vous encadre le portrait..." On s' est serré une pogne d'homme et j'peux vous assurer que sa pogne j'suis pas prêt de l'oublier.
A partir de là, la course n'a plus la même saveur, même ma gamelle et ses conséquences à long terme, ne m'a pas secoué autant le cervelet. A tel point , et Benoît très pudiquement n'en a pas parlé

, quand, en fin de course, à nouveau des soucis de câble d'accélérateur sont apparus, lors de l'arrêt au stand, j'ai découvert qu'il n'y avait pas de graisse dans la poignée, j'ai pété une durite lorsque l'on m'a répondu que la pompe à graisse était plus urgente pour le missile qui devait s'arrêter, que pour notre pétrolette, j'ai balancé à la tronche de mon interlocuteur le cordon coupe circuit et je me suis tiré au campement.
En une 1/2 j'avais plié mes gaules et repris l'autoroute. Même mon épouse ne s'est pas interposée, c'est dire l'état dans lequel j'étais.
J'ai fais confiance sur la prépa de la mob, erreur que je ne recommencerai pas. Je me sens floué.
Quelque soit le projet futur, il se fera sans moi. Personne n'est irremplaçable. Seuls les morts sont regrettés.
Voilà, si ça gagne pas, ça débarrasse.
Çà fait du bien de vider son sac, JM