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Bienvenue à ras bord !
Et chic, encore une 600 ! Va vite visiter le sondage « type de moto «, si c’est pas déjà fait, juste pour faire monter les stats des 600 !
- le rétro qui s’arrplie : idem +1 ! Pourtant, en y regardant mieux, t’as pas les rétros d’origine...
Ça doit donc être la moto, qui leur fait l’effet là, aux rétrosses ?
- 500 GPZ : --> excellente bécane (jamais eue perso, mais pas mal essayée) : pas lourde, rigolote, consomme queude, ni en essence ni en consommables. Bon après, la gueule... Mais apparemment, c’est pas l’avis des voleurs hélas. Je compatis. On m’a chourré une moto jadis, j’ai toujours pas consolé, 23 ans plus tard.
- la 600 est sa soeur, à la p‘tite GPZ, dans la démarche « je consomme rien, mais j’avance pas triste «.
- gueule de ta moto en photo ! WAOUH ! Ca fait trois ans, que je me dis que je la ferais bien en noir brillant ma mienne, avec des pièces alu brut par contraste, surtout pendant les deux ans où je cherchais un cache latéral « color-matching « avec le reste de l’habillage : quasi introuvable, et je me disais donc, que ça serait finalement plus « facile «, plus rapide en tout cas, et bien plus efficace certainement, pour améliorer la déco, de repeindre direct toute la rapière, plutôt que de trouver le bon cache...
Et la photo de la tienne me donne 100 fois raison : c’est pile ce que j’envisageais, et elle a une vraie bonne bouille enthousiasmante !
Y’a quelque chose de 1100 XS-S dans ce décor, les proportions « Dragster « en moins.
- échappements : souvent un pb sur la 600, comme sur presque toutes les meules de ces années, peut-être tout simplement parce que les origes ont tous 25 ans... Pas le bel âge pour un échappement.
C’est quô les tiens ? Du Jama ?
- voyant d’huile : desfois, juste de l’humidité farceuse dans le câblage, en sortie de la sonde de niveau sur le moteur, ou plus loin, car normalement quand le moteur chauffe, l’humidité ici s’évapore, mais ça s’évapore pas, plus loin dans le faisceau.
- Sonde et mano de tempé : excellent apport en vue. Il y a des années, dans un Moto Revue, il y avait eu un sujet fort touffu la-dessus, et le « support » était justement une 600 XJ, car c’était tout bêtement la moto perso du rédacteur de l’époque de la rubrique mécanique de Moto Revue. Ca doit se retrouver, ça date de dix ans environ ? ..
- Peuneux : gros sujet... Pas trop satisfait des Bridge BT45 sur ta moto ? C’est la monte choisie par tous en Rallye routier, sur les meules en Classiques / jantes étroites, doit y a voir une raison, non ? J’ai essayé : tu en viens à poser par terre le cadre d’un trail, avec ces BT45 (sur 600 XLR en l’occurrence), ça fait un peu drôle le premier coup, pis après, tu y prends vite goût.
Pour l’anecdote, les recos du Rallye, le lundi et le mardi, je les avais faites avec la 51J, donc en Dunlop 501 à ce moment, pas encore tout à fait morts qu’ils étaient. J’avais imprimé le tracé des liaisons, et des Spéciales, collés sur la sacoche de réservoir, j’ai tout répété dans tous les sens, aller/retour, c’était pas loin de chez ma maison (Rallye des Volcans).
À la fin, après trois pleins et 600 bornes de faits, tu connais un peu le tracé, et aussi, tu connais encore mieux ta brêle, vu que tu l’a tordue dans tous les sens, vaguement cool en liaison, car là le but est surtout de pas se perdre, et de pas avoir besoin du road-book, mais bien plus furieusement dans les Spéciales, car c’est là où se joue le Classement.
Et bien sûr, pas de lumières Rallye sur ma rapière. À la nuit tombante (fin août), j’en pouvais plus, je roulais comme à la lampe de poche, je me fais une dernière montée de la Roche Sanadoire (ça causera aux locaux, c’est un égorgeoir.. ) , à la ramasse, et là, je vois un phare dans les rétros, que dis-je un phare, c’était Ouessant dans mon dos. Un autre qui venait répéter, mais équipé en lumignons corrects.
Ça met direct du coeur à l’ouvrage, car éclairé dans le dos, ça te débouche la traje, je fais ma meilleure montée de nuit (sur la 600 XJ, rappel), et à l’arrivée, au Col du Guéry, mon éclaireur béquille, vient me taper dans le dos, ça se passe comme ça en Rallye, pis il me dit « Eh vieux, tu m’as sacrément dégourdi la Spéciale, j’arrive juste, je la connaissais pas celle-là ! «
Euh non, y’a mésentente là : moi je suis juste le gars du coin, engagé par hasard, total puceau en Rallye, mais ça fait douze fois que je la répète depuis deux jours, je faisais juste une dernière montée avec mon 600 XJ, pour pas être à la rue ce WE, tu vois, et en fait, c’est toi qui m’as éclairé par derrière avec tes gros phares, et du coup, pour pas te gêner, vu que j’y voyais un peu mieux, ben oui, disons, on en a mis un peu pluss de gaz, quoi.. Mais je savais où j’allais, y’a pas de mérite, tandis que toi, tu dis que c’est la première fois que tu montes ?
Oui c’était sa première montée, et l’autre jeune, il étudiait les trajes en me suivant, alors que moi, j’étais à fond de XJ, après deux jours à répéter... Pinaise, ça rend humble. Le soir même, j’en parle au paddock « tiens, j’ai fait la connaissance de Bidule, il a une ER6, il paye pas de mine le D’jeunze, mais il m’a blasé « .. Tout le monde s’est moqué de ma pomme : bienvenue au Rallye : Bidule, c’était le petit qui rentrait dans les cinq à tous les Rallyes précédents, sur sa ER6, qui apprenait super vite. Bon, d’accord... Trop sympa le monde du Rallye.
Et ça, tout modestement , avec la 600 XJ et ses Dunlop 501. Le lendemain mercredi, c’était la même, mais pas pareil, sur la 600 XLR en BT45, que mon pote Domi m’offrait sur un plateau, car il s’était pété le bras un mois avant, lors des recos pour l’Ultimate. Il pouvait donc plus rouler, mais il avait envie de venir quand même, vivre le Rallye et pas en spectateur. Donc il avait pensé à moi, comme j’avais déjà la Licence de payée à la FFM, et finalement l’engagement à un Rallye c’est pas le bout du monde. Surtout si ça se passe en haut de chez toi.. Et ça a gazé : personne n’est mort, y’a eu des grosses chaleurs, on a souvent frisé la paroi, la XLR et moi, pis le ravin de l’autre côté aussi, mais jamais l’impression que c’était les peuneux qui voulaient pas suivre.
Sinon tu jouerais pas le jeu, c’est important les pneus. Tu pousserais pas la plaisanterie aussi loin, en pleine nuit, à rouler comme un tabanazz, sur des routes toutes pourrites, juste pour grapiller une seconde, parce que tu as deux collègues qui t’attendent à l’arrivée, qui se défoncent pour toi depuis cinq jours, et que le meilleur message de gratitude que tu peux leur renvoyer en retour, c’est la feuille des temps qui va tomber. On est cons, hein ?
Si ça fonctionne pas sur la tienne, les BT45, le problème c’est peut-être alors pas seulement les peuneux, faut fouiller.
Mais pour autant, ne met surtout pas plus gros, les jantes ne sont pas faites pour ça. Autant en 900 il y a des bons retours en 130/80 contre 120/90, mais sur une 600, me semble qu’il faut plutôt privilégier le bon pneu, dans la dim d’origine.
Sur ma 600, l’effet inconduisible sur le mouillé, les rainures, je l’ai connu aussi. C’était d’abord dû à des pneus usés à plat, pis aussi à cause d’une suspension arrière totalement figée : tous les paliers de biellettes étaient soudées par corrosion, grippage. Du bois, que c’était. J’ai tout revu : paliers bronze neufs, plus de jeu, et ça va mieux. Pis une vidange de fourche, ça nuit jamais.
Et y’a du boulot. Déjà le jeu classique en bout de bras oscillant, avant opération, hey, tu l’as testé, çui-là ?
-> Meule sur la centrale, roue arrière en l’air, facile : tu te présentes derrière, tu attrapes l’extrémité du brousillon, et pis tu secoues gentiment mais sérieusement l’affaire, de bas en haut. Y’a toutes les chances que tu verdisses direct : deux bons cm de jeu libre, en bout du bras oscillant. Euuh, je roule là-dessus, moi ? Oui, tu roules avec ça. Et tu es en train de fouiller les forums, pour savoir le meilleur peuneu... Alors que ta roue arrière se balade sur deux centimètres dans le vide.
C’est un truc typique 600, à cause des biellettes et des renvois mal foutus à l’économie, bagues en plastiques etc.
Pis reste aussi le ressort, qui est une purge sur la 600 : bien trop raide d’orige, c’est fait pour du Duo chargé, et en solo tu y changeras rien. Même avec la contrainte au mini : c‘est un bout de bois. Et donc, dès que l’adhérence est pas terrible, tu es à la ramasse : t’as l’impression que toute la moto est dévissée, que les roues font ce qu’elles veulent...
Un ressort trop dur, c’est fun éventuellement sur le sec, mais c’est le Salaire de la Peur, dès que l’adhérence faiblit.
Le Dunlop GT 501, j’ai essayé : touché quasi neuf à a perception de la brêle : jamais rassuré dessus, et de pire en pire avec l’usure, mais l’usure, ça s’est échelonné sur même pas 6000 km... Mort le pneu.
Fai’ch, sur une meule pas super puissante, et où je dépasse les 7000 tours juste à chaque fois qu’ils changent le nom du Pape à Rome..
Pas le choix, je prends ce qui vient, ça sera un Bibelin diagonal, avec un nom ronflant, « Pilot Activ « ou « Pilot Sporty « , je sais plus.
Vingt ans à user du Bibelin diagonal sur mes meules, la 11 XS, la 650 XJ, les RDLC, et à chaque fois pas par choix. Du bois que c’était, les Michemin. (M48, puis 48E, puis Macadam 50... ) De la carcasse hyper raide, qui veut absolument pas négocier avec les revêtements pourris, alors que mes trajets, c’est justement les départementales du Puy-de-Dôme, et mes voyages, c’est les Cévennes, Florac, Alès, ou alors vers le Nôôrd, ou la Lorraine, sur des routes tout aussi mal revêtues, mais en visant là où on a oublié également de poser des radars calés à 91 km/h...
Brefle, le pilot Sporty ou Activ, il a déjà passé sans usure notable les 5000 km sur la 51J, kilométrage où le Dunlop 501 il était déjà lisse , pis surtout, avec le 501, je passais les inévitables rond-point mazoutés, à trente à l’heure, un pied par terre, parce que dès cinq degrés d’angle, tu étais en glisse immédiate.. Avec le Bibelin, je suis toujours autant tétanisé dans les maûdits rond point gazoutés, mais franchement, la meule fait bien moins l’effet d’être dévissée de partout. Pis comme déjà dit, l’arrière a aujourd’hui 5000 bornes, il reste quasi neuf.
Pourtant je suis pas du tout vacciné Bibelin, pire même, je voulais plus en entendre parler, en en tout cas en diagonal, pour nos motos à jantes étroites... En 120/180, ils font des trucs pas mal, il parait.
Bah, le pneu, le sujet est pas refermé. Mais franchement, la 600 Xj, elle a plein de points graves à soigner, en suspension déjà, avant d’incriminer les pneux eux-mêmes. Un humble avis de pratiquant.
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