Samedi 7 septembre, 7 heures du matin, 7 minutes pile après avoir pensé "Enfin ça y est ,on va s'en payer une bonne tranche !", madame Réré et lui-même arrivaient chez madame Dens et lui-même, au 77 rue de sète, 74777 Septex-les-bains.
Après les habituelles effusions émues et un petit déjeuner sur le pouce du coin de table de la Dens-terrasse, nous nous mettions en route pour Mâcon, l'âme vagabonde et reconnaissante de voir les nuages se déchirer pour laisser place à une aube prometteuse.
3 heures plus tard, après un seul arrêt clope-pipi-arbre à Nantua, Dadou venait nous récupérer devant l'église de son patelin pour nous guider jusqu'à son repère où Serpopo et Christophe (que certains connaissent dans le monde des side-caristes) nous attendaient déjà.
Après les inhabituelles effusions émues et un café sur le pouce du coin de table de la Dadou-table de cuisine, nous nous mettions en route pour Mâcon et au-delà, l'âme vagabonde et reconnaissante de voir les nuages se rapprocher pour laisser place à l'espoir de s'en prendre une sévère sur le coin du casque avant la nuit.
Nous étions donc en route pour l'abbaye de Cluny où Dadou avait prévu de nous emmener pour casser la graine du midi. Mais avant ça, une pause s'imposait.
Enfin, vers 14h, nous arrivions à Cluny sous un temps finalement assez clément.
Sur place, on a plus ou moins réquisitionné un coin de parc pour ouvrir les sacoches et sortir les pique-niques dans une ambiance glaciale et detestable. Personne n'ouvrait le bec, tout le monde se regardait en chien de fayence, guettant le moindre geste de l'autre, prêt à l'interpréter comme une menace ou une provocation, pretexte rêvé pour lui voler dans les plumes et lui péter les dents à coups de casque.
Puis c'est carrément parti en vrille et on a fini par se foutre sur la tronche comme des chiffoniers se disputant un kilt (ce qui ne veut rien dire, j'en conviens, mais avouez que l'image est parlante et qu'elle traduit parfaitement la férocité du moment)
Puis ce fut l'escalade. L'affaire prit des proportions dantesques et l'incident déborda du cadre enchanteur dans lequel nous étions arrivés quelques minutes plus tôt. Sans même nous en rendre compte, nous étions en train de littérallement mettre à sac le site, répendant la fureur, semant la mort et la désolation jusque dans les rangs des touristes qui, eux, n'avaient rien demandé et pensaient passer une journée à la cool.
Alors, dans un éclair de lucidité, on a décidé de boire un café pour nous calmer et nous réconcilier.
Ensuite, calmés et réconciliés, nous reprimes la route à la découverte des curiosités bourguignonnes et bressanes...
... sans pour autant abandonner les vieilles coutumes sacrées
Les routes étaient belles, les paysages valaient le détour et les détours valaient le coup d'oeil.
La roche de Solutré, entre autres...
De là, petite halte dans une cave histoire de ramener un souvenir concret de notre excursion, puis second arrêt pour admirer le château de Pierreclos et enfiler les combinaisons de pluie.
Le retour au point de départ se fit dans des conditions nettement moins propices aux arrêts photo mais malgré tout, nous arrivâmes en fin de journée pas mécontents du tout, même si nos calcifs étaient mouillés.
Quelques minutes plus tard, bien au sec, nous n'avions plus qu'à attendre l'arrivée de madame Berna12 et lui-même ainsi que le retour de Christophe et de madame lui-même (comprend qui peut). Après les desormais habituelles effusions, nous pouvions attaquer le repas dans une ambiance bon enfant (pour certains un peu "en retard", encore plus bon enfant que pour les autres, même).
Le lendemain matin, ne nous restait plus, à madame Dens et lui-même ainsi qu'à madame Réré et lui-même aussi de prendre congé de nos hôtes en espérant les revoir bientôt et en les remerciant encore pour leur gentillesse, leur accueil et la qualité du parcours qu'ils avaient concocté pour nous.