Citation:
Gbu72 a écrit "retirer les antiparasites"...

D'ailleur, les antiparasites peuvent être de 5 ou 10kΩ, cela peut dépendre des bougies..
Bonjour Alain,
oui, certes, j'ai lu aussi, mais je maintiens.
Pour XJ600 51J, la RMT donne 10,5 à 15,8 kΩ à 20°C pour le secondaire sans anti-parasite.
Avec 2 anti-parasites, c'est donc entre 30,5 et 35,8 kΩ.
J'ai vu aussi sur une bobine d'un motoculteur: 6,7 kΩ sur le secondaire au lieu de 14 kΩ en nominal, ça ne fonctionne plus. Alors quelques ohms...
Sinon, pour Tomy:
Citation:
je ne comprend pas l'histoire des primaire et secondaire
Dans une bobine d'allumage, il y a en réalité 2 enroulements:
* Le premier constitué d'un fil de cuivre de relativement gros diamètre et qui a peu de tours, c'est le primaire, qui a une résistance faible de quelques dizièmes d'ohms ou quelques ohms,
* La deuxième constitué d'un autre fil de cuivre, mais celui-là très fin et enroulé sur beaucoup plus de tours, ce qui lui donne une résistance très élevée (le courant a beaucoup plus de mal à passer, un peu comme si en hydraulique on voulait faire passer de l'eau dans un tuyau d'arrosage très petit enroulé sur de nombreux tours: le débit serait très faible).
L'enroulement primaire est parcouru par un courant qui vient de la batterie (arrivée +12V par un des deux petits fils) et part par l'autre petit fil vers le boîtier d'allumage. Quand le doigt d'allumage passe devant le capteur, le boîtier provoque une coupure nette du courant dans le primaire, ce qui provoque l'apparition d'un autre courant dans le secondaire (phénomène d'induction), à une tension très élevée (10 000 V avec un allumage par rupteur, plus de 20 000 V avec un allumage électronique), et c'est ce qui génère l'étincelle aux bougies.
Quand une bobine d'allumage est défectueuse, c'est en général le secondaire qui est coupé, car le fil très fin qui le compose est plus vulnérable que le primaire avec son gros fil.